Comme 5 millions de Français, 24% des salariés d’après un sondage Odoxa, les 381 collaborateurs de Quadient France situé à Rueil-Malmaison, ont basculé en mode télétravail depuis mars dernier. Pour Quadient, cette expérience à grande échelle du télétravail en France va accélérer la transformation digitale des entreprises : alors qu’elle était importante avant la crise, aujourd’hui cette transformation se veut urgente. Et ce même dans les processus de fonctionnement de l’entreprise. D’après Sébastien Amara, « le digital est indispensable car il rend l’entreprise plus agile. Il préserve l’accès à l’information, facilite les échanges, accélère les processus et améliore l’expérience utilisateur des collaborateurs dans une situation comme celle que nous venons de vivre ». De plus, la distance imposée par les mesures sanitaires a aussi permis de distinguer plus concrètement les actions nécessitant du présentiel de celles pouvant être effectuées à distance. En parallèle, le confinement a aussi souligné les limites du digital dans la vie et la culture de l’entreprise : « La distance a permis à certains de nos collaborateurs de prendre conscience de l’importance de la proximité au quotidien. L’équipe paie en est un très bon exemple : il lui tarde de se retrouver, cette période délicate l’a rapprochée paradoxalement. », souligne Sebastien Amara.
Chez Quadient, le télétravail faisait déjà l’objet d’un accord collectif autour d’une journée par semaine pour les collaborateurs. Avec cette crise, ce mode d’organisation va se généraliser et va pouvoir influencer des décisions face à des problématiques comme l’éloignement d’un collaborateur en raison d’un déménagement familial par exemple, qui pourrait dorénavant garder son poste en travaillant à distance. Sébastien Amara déclare néanmoins « qu’on s’aperçoit aussi que le télétravail peut difficilement s’envisager autrement qu’avec des limites. Nous sommes des êtres sociaux, les personnes ont besoin d’être ensemble et il conviendra de trouver le bon équilibre entre travail à distance et la présence sur site, car les bureaux créent aussi de la valeur. Ce besoin de vivre ensemble apporte notamment le sentiment d’appartenir à une communauté. »