En moins de 10 jours 25 000 participants de tous les âges se sont inscrits sur la plateforme signe que la recherche d’un vaccin contre cette infection virale nous concerne tous.
“Les Français se sont très fortement mobilisés et nous les remercions. Nous allons toutefois continuer à mobiliser les volontaires qui le souhaitent afin d’être en mesure de recruter dans les essais à venir les personnes cibles.” confie Odile Launay, coordinatrice de Covireivac, professeur en maladies infectieuses et tropicales à l’Université de Paris, coordinatrice du CIC Cochin-Pasteur à l’hôpital Cochin, AP-HP.
La plateforme COVIREIVAC continue à chercher des volontaires. Se porter volontaire aux essais cliniques des vaccins contre la COVID-19 c’est devenir acteur contre la pandémie, faire avancer la recherche et ainsi contribuer sur le moyen terme à se protéger et à protéger chaque Français et notamment les populations les plus fragiles. Devenir volontaire, c’est aussi participer à un défi scientifique au côté de la communauté des médecins et chercheurs.
Mobilisez-vous pour devenir acteur de la lutte contre la pandémie Pour se porter volontaire, il suffit de se préinscrire sur le site covireivac.fr et remplir un premier questionnaire de santé. Le volontaire sera ensuite contacté en fonction des critères des différents protocoles de recherche (âge, conditions préexistantes, localisation géographique). Chaque volontaire pourra alors confirmer son accord pour participer à l’essai spécifique pour lequel il aura été appelé ou bien choisir d’y renoncer. Il est également possible qu’il ne soit jamais appelé.
La recherche française, acteur du développement de vaccins sûrs et efficaces
Les essais cliniques de grande ampleur envisagés en France sont de deux types :
D’une part, des essais de phase 2, visant à étudier finement la capacité des vaccins à produire une réponse immunitaire (immunogénicité) sur des personnes âgées, dont le système immunitaire est généralement affaibli alors même qu’elles sont les plus à risque de développer des formes graves de la maladie.
D’autre part, des essais de phase 3 pour étudier l’efficacité et la sécurité à grande échelle, des candidats vaccins prometteurs, en fonction de l’intensité de la circulation du virus en France dans les prochains mois, sont également prévus.
Ces essais cliniques pourraient démarrer d’ici la fin de l’année, en fonction de l’évolution de l’épidémie et des discussions en cours avec les industriels en charge du développement des vaccins.