Leader de la réparation électronique industrielle en France, le groupe présent également en Allemagne fête ses 30 ans en 2022. Pour doper sa croissance, il vient d’adopter un nouveau business plan qui s’appuie sur une dynamisation commerciale, des synergies entre filiales et la professionnalisation des services fonctionnels. Le groupe de 260 collaborateurs envisage également d’effectuer des croissances externes stratégiques en Europe, pour étendre sa zone d’intervention géographique ou développer de nouveaux services connexes pour ses 8000 clients actifs.
Pour accompagner le virage de l’industrie vers l’économie circulaire, ASERTI Group muscle sa stratégie en 2022. Après une année 2021 à +11,5 % de croissance et 34 millions d’euros de chiffre d’affaires consolidé, Pierre Brisset, nouveau président, vise un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros d’ici 2026.
Présent depuis 30 ans sur le marché de la réparation électronique industrielle, ASERTI Group accompagne les industriels qui prennent le virage de l’économie circulaire de nombreux secteurs (agroalimentaire, plasturgie, métallurgie-sidérurgie, automobile, aéronautique, transformation métallique, chimie-pharmacie, bois, papier, etc.).
Au cœur de l’activité du groupe et de ses 4 filiales opérationnelles : l’étalonnage des appareils de mesure, le remplacement et la réparation de tous les équipements électroniques d’une ligne de production, des commandes numériques, automates, variateurs de vitesse et robots en passant par les pièces d’une usine du futur.
Automobile, agroalimentaire, aéronautique, biens d’équipement, traitement du métal, etc., l’enjeu pour les industriels est d’éviter l’arrêt de lignes de production et de repousser l’obsolescence de leur parc machines. Au-delà de l’intérêt environnemental et écologique, les bénéfices sont multiples : des économies directes (pas d’investissement pour de nouvelles machines) et indirectes (gain de temps, réactivité, pas de formation supplémentaire des techniciens sur de nouvelles machines).
“On parle beaucoup de marché de la seconde main dans le retail ou d’économie circulaire en BtoC, mais les industriels s’en soucient aussi de plus en plus,” observe Pierre Brisset. “Nous sommes nés il y a 30 ans de ces premières prises de conscience et de la lutte contre l’obsolescence. Aujourd’hui on ne voit quasiment plus d’entreprises industrielles mettre au rebut des lignes de productions entières pour les remplacer par des machines dernier cri.”
Grâce à un important stock de pièces disponibles pour plus de réactivité, ASERTI Group répare un matériel défectueux ou le remplace par une référence identique, déjà réparée et testée sur ses bancs de test. Il répare ensuite la pièce défectueuse et l’ajoute à son stock où chaque pièce réparée est garantie deux ans. Ses 22 implantations (18 en France et 4 en Allemagne) lui offrent une importante agilité. Un service de navette pour la pose et dépose des pièces permet de remettre en route une ligne de production en quelques heures, comme cela a été le cas d’usines allemandes victimes des inondations de juillet 2021.
“Afin de répondre aux besoins croissants des industriels en pièces et composants électroniques et accompagner le virage vers l’économie circulaire, ASERTI Group muscle sa stratégie en 2022. L’objectif est de permettre aux filiales de se consacrer exclusivement aux services à apporter aux industriels en remontant toutes les fonctions support (RH, DAF, etc.) au niveau du groupe”, explique Pierre Brisset.
En parallèle l’ERP déployé dans chaque filiale est enrichi en permanence pour offrir une traçabilité de bout en bout sur toutes les pièces et références réparées.
Pour accompagner la croissance du groupe et la quinzaine de recrutements annuels, la stratégie porte aussi sur la formation des étudiants et des collaborateurs : “La formation est une de nos priorités, à la fois pour les jeunes techniciens qui sortent de l’école et ont besoin de formation complémentaire pour être opérationnels, mais aussi pour assurer la montée en compétence de nos collaborateurs”, détaille Pierre Brisset.
La veille technologique sur les nouveaux matériels est aussi devenue essentielle pour les 260 collaborateurs composés aux 2/3 de techniciens et d’encadrants techniques. Une direction technique documente en permanence une bibliothèque technique, lance des modules de formation pour parer aux éventuelles pannes et crée des bancs de tests pour vérifier l’efficacité des futures réparations.