En effet, même si l’extrusion plastique est faiblement directement émettrice de carbone, elle opère entre la chimie et le bâtiment qui sont 2 secteurs émetteurs de CO2. Elle s’implique donc pour jouer son rôle dans l’effort commun que l’industrie et la construction française entreprend.
Cette journée était l’occasion pour le syndicat, ses membres, ses partenaires et quelques invités qui figurent parmi les grands noms de l’extrusion de faire le point sur la question et d’initier les travaux qui vont mener l’organisation professionnelle à publier sa propre feuille de route.
A travers des retours d’expérience variés et des témoignages de structures s’étant elle-même investies dans la démarche (France Ciment, France Chimie, Groupe Bouyer-Leroux, Myral), les participants ont pu partir du contexte et des attentes (exprimés par l’AIMCC et la DGE) pour se projeter dans la réalisation d’une feuille de route, qui sera opérée par le CT-IPC.
Déjà moteur en matière de recyclage, avec des taux de recyclés enviés par nombre d’autres industries, la filière prends aujourd’hui le chemin de la décarbonation dans une approche très transversale (dans laquelle le recyclage est un des leviers mobilisables). Le but à terme est d’améliorer encore une empreinte carbone déjà favorable à travers une stratégie documentée, jalonnée et chiffrée.
Les travaux vont maintenant être repris au sein des commissions du SNEP pour construire puis exploiter une feuille de route dont la synthèse est attendue courant 2024.