Industrie Mag - Le journal de l'industrie.
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Pour Jacques FAYOLLE, directeur de Mines Saint-Etienne : « Initiée en 2023, notre stratégie de développement est résolument tournée vers le développement durable, l’industrie des futurs et la santé du futur. En 1 an, nous avons déjà pu en voir les résultats : croissance des effectifs, évolution dans les classements nationaux et internationaux, etc. Dans les années à venir, nous continuerons à innover pour former plus d’ingénieurs aux enjeux des grandes transitions, produire une recherche source d’innovations pour la société et accompagner le développement économique des entreprises ».
À la rentrée de septembre 2024, Mines Saint-Etienne accueillera près de 2500 étudiants, en hausse de 4%, en cohérence avec l’objectif global de 20% du Contrat d’Objectifs et de Performance à horizon 2027/28. L’École observe une progression croissante de son attractivité auprès des étudiants : la place de Mines Saint-Etienne dans les vœux des candidats CPGE s’améliore, par rapport à nos « concurrents » directs (source Cote des écoles SCEI 2024).
Par ailleurs, malgré la réforme des BUT, Mines Saint-Etienne enregistre une croissance de ses effectifs en apprentissage. Notons enfin que le flux d’ingénieurs de spécialité Nucléaire en apprentissage a augmenté de 50%, passant de 60 à 90 élèves-ingénieurs.
En septembre 2024, pour répondre aux besoins de recrutement des industriels qui cherchent à embaucher de jeunes ingénieurs maîtrisant les technologies de pointe et spécialistes de la transition environnementale, Mines Saint-Etienne ouvrira 2 nouvelles formations : le Mastère Spécialisé® Manager de la Cybersécurité, et le Mastère Spécialisé® Économie circulaire. Deux autres formations seront proposées dès 2025 : le cursus ingénieur de spécialisation Intégration de l’innovation pour l’industrie du futur et le cursus ingénieur de spécialisation Transition écologique et climatique des territoires et des organisations.
Et en septembre 2025, pour répondre à la pénurie d’ingénieurs dans le domaine des industries et technologies de la santé, Mines Saint-Étienne ouvrira également, en partenariat avec la Faculté de Médecine de l’Université Jean Monnet, une formation post-bac de 2 ans : le Cycle Préparatoire et Diplômant en Ingénierie et Santé (PDIS). Unique en France, le cursus sera ouvert aux bacheliers ayant suivi les spécialités SVT-Physique ou SVT-Mathématiques, ouvrant ainsi une nouvelle voie d’excellence à la frontière entre sciences, technologie et santé. Un des objectifs de ce nouveau diplôme est d’améliorer la parité de genre avec un programme équilibré santé/médecine, mathématiques/informatique, physique/sciences de l’ingénieur.
La formation permettra d’obtenir à la fois le Diplôme d’Établissement de Mines Saint-Etienne et la Licence Sciences Pour la Santé de l’Université Jean Monnet. Les diplômés pourront intégrer le cursus ICM de l’école des Mines, ou une autre école de l’Institut Mines-Télécom, ou encore la 2ème année de Médecine à l’Université Jean Monnet ou d’autres parcours universitaires.
La formation s’appuie sur un savoir-faire de plus de 20 ans en enseignement en Ingénierie et Santé : Mines Saint-Etienne a été la 1ère école d’ingénieurs à créer successivement un double-diplôme Pharmacien-Ingénieur en 1993, puis un double diplôme Médecin-Ingénieur en 2008, et enfin un double diplôme Dentiste-Ingénieur en 2024.
En novembre 2024, Mines Saint-Etienne posera la 1ère pierre de la plateforme technologique TWIN à Saint-Etienne. Implantée dans un ancien site industriel réhabilité, cette plateforme, spécialisée notamment en fabrication additive métallique et céramique, mettra à disposition des entreprises des équipements pour résoudre les problématiques d’organisation et de chaîne de production liées à leur transition vers l’Industrie 5.0.
Au 2ème semestre 2024, Mines Saint-Etienne lancera aussi une Chaire Industrielle : SIRA (Ségrégation Intergranulaire et Propriétés de Rupture des Aciers Faiblement Alliés). D’une durée de 4 ans, la Chaire est financée à hauteur de 2.2 M€ par l’ANR d’une part, et par Framatome et EDF d’autre part. Elle vise à prolonger la durée de vie des réacteurs nucléaires existants, en travaillant notamment sur le vieillissement de la cuve et des composants en acier du circuit primaire, pour garantir l’approvisionnement électrique dans le futur.
Dans le même sens, Mines Saint Etienne intensifie ses partenariats bilatéraux avec de grandes entreprises industrielles. Par exemple, l’École a signé récemment un partenariat avec EDF Hydro et EDF Nucléaire afin de susciter auprès des élèves-ingénieurs des vocations pour ces secteurs. Mines Saint-Etienne, acteur clé de la formation et de la recherche en Nucléaire, fait du développement de cette filière un axe stratégique, dans une perspective de développement durable et de transition énergétique (travaux de R&D et augmentation de 50% des effectifs du diplôme d’ingénieurs en génie des installations nucléaires)
Notons enfin qu’en septembre 2024, le MedTechLab® deviendra officiellement un Tiers Lieu d’expérimentation : lauréat de l’Appel à Projets de la stratégie nationale d’accélération Santé numérique du plan France 2030. Il vient d’être doté d’un financement de 1,2 million d’€ pour pérenniser et développer ses activités. Ce Living Lab, porté par Mines Saint-Etienne, AÉSIO Santé et AÉSIO mutuelle, est dédié à l’expérimentation de nouveaux produits ou services intégrant de nouvelles technologies pour la santé et l’autonomie des séniors.
École exemplaire en matière de Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS), Mines Saint-Etienne vient de lancer un projet ambitieux pour rénover, réhabiliter et moderniser son campus historique stéphanois. Peu énergivore, plus inclusif et doté d’équipements à la pointe de la technologie, le Campus du Futur sera parfaitement adapté aux défis environnementaux et sociétaux des prochaines décennies. Les travaux se dérouleront sur une période de 6 à 8 ans. Ils sont financés à hauteur de 35,6 millions d’euros par un Contrat de plan État-Région (CPER) incluant l’État, la région Auvergne-Rhône-Alpes, Saint-Étienne Métropole et le département de la Loire.
Mines Saint-Etienne innove constamment pour doter les futurs ingénieurs des meilleures compétences dans le domaine du DDRS. En 2024, l’École a finalisé la réforme du cycle ingénieur ISMIN, afin d’intégrer pleinement les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans la formation. De plus, en 2025 elle ouvrira un cursus ingénieur de spécialisation Transition écologique et climatique des territoires et des organisations.
Pionnier en France dans le domaine du DDRS, Mines Saint-Etienne est classée par le Times Higher Education parmi le TOP 300 des meilleurs établissements internationaux au regard des ODD. En 2024, pour la 1ère fois, Mines Saint-Etienne est d’ailleurs présente dans le classement IMPACT pour chacun des 17 ODD, et dans le top 100 sur 5 ODD dont la lutte pour le changement climatique.
