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Actualité des entreprises

Non à l’interdiction de la biométrie RCM* à l’école !

Publication: Septembre 2014

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A l’heure où plus de 550 établissements scolaires du second degré ont choisi une solution double, par carte et biométrie avec reconnaissance du contour de la main, afin de gérer l’accès à leur restaurant...
 

Un chiffre en augmentation de plus de 13% par rapport à la rentrée dernière -, la PME française Alise, qui les équipe, lance une pétition nationale contre la proposition de loi visant à limiter son usage, adoptée en première lecture par le Sénat le 27 mai dernier. Cet outil utilise la technologie en 3D de la morphologie, qui consiste à réaliser une photo numérique de la main pour en enregistrer la forme. (*) RCM : par reconnaissance du contour de la main.

La photo d’une main constitue-t-elle un danger potentiel ?

Le Parlement envisage de voter une loi visant à limiter l’usage des techniques biométriques en fonction d’une notion de stricte nécessité, mais sans faire la distinction entre les différentes techniques de biométrie. L’une des conséquences de cette loi serait d’interdire voire de supprimer, là où cette application est opérationnelle, l’utilisation de la biométrie par reconnaissance de la main - autorisée par la Cnil depuis 2006 - pour contrôler l’accès aux cantines scolaires. Pierre Benguigui, le dirigeant de la société Alise (photo), relève plusieurs contresens dans cette proposition, dont un en particulier : « L’usage de l’identification par la reconnaissance de la main, même si elle fait partie de la famille de la biométrie, n’entrave en rien les principes fondamentaux au regard de la protection de la vie privée et du corps humain que cette clarification législative entend défendre. La question posée dans le projet de loi est de savoir si nous sommes prêts à consentir à une banalisation de l’usage des données tirées du corps humain ou si nous voulons que cet usage soit limité à des situations exceptionnelles. Répondre à une telle interrogation suppose de définir au préalable ce qu’est une donnée biométrique. Et c’est là que se situe le cœur du problème : la reconnaissance par le contour de la main doit-elle être mise sur le même plan que celle par les empreintes digitales ou l’iris ? La Cnil a statué en conférant à cette technologie un statut particulier (AU009) dans la mesure où, primo, l’information traitée est une photo de main qui, même reconstituée reste une photo de main, non utilisable pour quoi que ce soit de malveillant (protection ou non des données) ; secundo, l’information n’est pas pérenne car, contrairement à des empreintes, la main évolue avec le temps. Deux facteurs qui lui ôtent toute dangerosité au regard de sa conservation éventuelle dans un fichier quelconque, diffusable ou pas, protégé ou non. »

552 établissements scolaires français équipés pour la rentrée

Un choix motivé - La liste est longue des raisons qui poussent de plus en plus d’établissements à opter pour ce système en complément de la technologie actuelle, les cartes magnétiques. « Une main ne s’oublie pas, ne s’échange pas, ne se perd pas. Les avantages sont nombreux, disent les principaux et proviseurs eux-mêmes : des économies (le remplacement d’une carte est payant), moins d’administratif et plus de temps consacré à une organisation efficace du passage des élèves à la cantine, la tranquillité d’esprit pour les responsables de l’établissement et les parents - qui sont sûrs que c’est bien leur enfant qui s’est présenté au self - une facturation au juste prix, etc. »

La situation en cette rentrée - Parmi les 73 installations effectuées depuis la rentrée dernière, certaines sont situées dans quatre départements où la biométrie RCM Alise n’était pas encore présente : la Corse, le Tarn, les Vosges et La Nouvelle-Calédonie. Notez d’ailleurs que même le Lycée français de Moscou a opté pour cette technologie !

En tête des régions les mieux équipées : la Provence-Alpes-Côte d’Azur, qui compte 138 établissements installés, et l’Île-de-France, avec 106 collèges et lycées dotés du matériel. Les régions Rhône-Alpes, Alsace et Pays de la Loire comptent, respectivement, 47, 37 et 35 établissements équipés en biométrie RCM Alise.

Comment ça marche ? Le lecteur de biométrie RCM Alise permet l’identification des convives dans les cantines des collèges et lycées. Il suffit à l’élève de taper un code de 1 à 4 chiffres puis de poser sa main sur le lecteur. À la différence du relevé des empreintes digitales, ce système ne laisse pas de trace et rend impossible la constitution de fichiers ou l’utilisation de données personnelles à des fins abusives.

Ce que dit la loi aujourd’hui - Ces installations sont réalisées dans le strict respect des recommandations de la Cnil. En effet, la Commission nationale de l’informatique et des libertés souligne que le seul dispositif autorisé dans les établissements scolaires (AU-009) repose sur une biométrie "sans trace", c’est-à-dire par reconnaissance du contour de la main, par opposition au relevé d’empreintes digitales, non autorisé dans les écoles.

Comment Alise applique la réglementation - Toute nouvelle installation fait l’objet d’un courrier d’information adressé par le gestionnaire de l’établissement aux parents d’élèves. De plus, chaque lecteur biométrique RCM Alise est systématiquement associé à un lecteur de cartes magnétiques, une alternative qui permet de gérer le passage des convives exceptionnels ou ne souhaitant pas utiliser la borne biométrique.

http://www.alise.net

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