Dans la dernière édition du World Energy Outlook, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) montre que depuis 1971, le nucléaire a permis d’éviter le rejet de 56 gigatonnes de CO2 dans l’atmosphère. « L’équivalent de deux années d’émissions de CO2 au rythme actuel » précise le document.
Selon l’AIE, le parc nucléaire augmentera de 60 % entre 2013 et 2040, permettant d’éviter le rejet de l’équivalent de quatre années d’émissions de CO2 au rythme actuel.
Le rapport précise : « En 2040, le nucléaire permettra d’éviter chaque année le rejet de 50 % des émissions de CO2 de la Corée, 12 % de celles du Japon, 10 % de celles des Etats-Unis, 9 % de celles de l’Union européenne et 8 % de celles de la Chine. »
Face à l’urgence climatique, les rejets de CO2 évités par le nucléaire ne peuvent et ne doivent pas être négligés. L’énergie nucléaire fait partie de la solution pour lutter contre le changement climatique.
La SFEN rappelle que toutes les énergies bas carbone disponibles aujourd’hui et qui ont fait leurs preuves, doivent être mobilisées.
Par ailleurs, la SFEN se félicite que le rapport montre que le nucléaire permet aux Etats importateurs d’améliorer leur balance commerciale en réduisant leur dépendance aux énergies fossiles, des énergies polluantes aux prix très volatiles.
Le World Energy Outlook (WEO) est un rapport annuel publié par l’AIE. Il établit des projections énergétiques pour les années à venir. Chaque année, le rapport se concentre plus particulièrement sur une technologie spécifique.