Le dernier buzz autour de la mésaventure de Jeremy Gutsche qui s’est retrouvé avec une facture de plus de $1.140 pour dépassement de consommation Internet lors de son dernier vol sur une compagnie aérienne nous révèle que la problématique de la connectivité à bord des avions est encore loin d’avoir été résolue. Tant par les compagnies que par leurs fournisseurs d’accès…
Entre une rentabilité qui n’est pas au rendez-vous et des débits avoisinant l’équivalent d’une connexion Edge, même les compagnies aériennes traditionnelles qui ont lourdement investi ces dernières années sont encore loin du compte.
Certes, en ce qui concerne la qualité de service, ce n’est qu’une question de temps pour que les passagers bénéficient chacun d’une bonne connexion. Cependant, dans cet intervalle, il est important de garder en tête que les débits à terre poursuivent leur fulgurante progression, et que par conséquent, l’ensemble des sites web s’enrichissent de contenus toujours plus volumineux.
Il est clair que d’ici peu les passagers vont pouvoir traiter leurs emails ou aller sur les réseaux sociaux aussi confortablement qu’à terre. Il n’en reste pas moins que le fossé entre les débits en vols et ceux à terre vont encore longtemps perdurer.
Par ailleurs, les passagers eux-mêmes sont de plus en plus habitués à disposer d’un Wifi performant et gratuit à terre. Notre planète n’est-elle pas en train de devenir un village global connecté gratuitement ? Dans ce cas, il apparait naturel au quidam que l’accès internet soit également gratuit à bord.
Certaines compagnies aériennes comme Emirates ou Norwegian ont d’ailleurs inscrit dans leurs budgets l’accès gratuit à Internet à bord de leurs avions. Le problème majeur est qu’un tel service représente un poste de coût majeur, tant à l’installation qu’à l’exploitation. Dès lors, comment le rentabiliser ? Il n’y a pas de solution magique pour répondre à cette problématique mais plutôt un ensemble de solutions. L’une d’entre elle passe bien sûr par la publicité, avec une piste facile à mettre en œuvre, mais encore insuffisante, qui est celle d’ouvrir la page d’accueil de la connexion Internet à une marque.
Néanmoins, l’une des meilleures solutions ne serait-elle pas d’écouter les passagers ? Qu’attendent-ils exactement ? Pour quels services nécessitant une connectivité seraient-ils prêts à payer ?
Les sondages montrent que 80% des passagers, lors d’un voyage d’affaire ou en vacances, réfléchissent à ce qu’ils vont faire une fois arrivés à destination.
Dans ce cas, proposons leurs des sources d’inspiration au travers de publicités concentrées sur la destination de l’avion, ainsi qu’un bouquet d’activités qu’ils pourraient réserver depuis leur siège : achat de tickets pour des musées, réservation de city tours, de restaurants, de places de théâtre, possibilité de réserver ses moyens de transport entre l’aéroport et son hôtel…
Il est intéressant de noter que désormais ces options peuvent être gérées sans pénaliser la bande passante Internet de l’avion.
Un cercle vertueux qu’il convient d’initialiser au plus tôt et dans lequel chaque acteur en présence est gagnant.
C’est tout l’intérêt des solutions proposées par la société PXCom.