IntegraGen annonce aujourd’hui avoir conclu avec Inserm Transfert et l’Université PARIS DESCARTES un accord donnant à la société les droits de licence à l’échelle mondiale pour deux signatures moléculaires du carcinome hépatocellulaire (CHC) utilisées pour le suivi des patients ayant un cancer du foie. Ces signatures constituent un ensemble comprenant 55 gènes qui permettent une distinction entre les tumeurs hépatiques bénignes et malignes et leurs différents sous-types histologiques. Un premier sous-ensemble de 16 gènes permet de classer les patients atteints d’un carcinome hépatocellulaire (CHC) en six groupes distincts, permettant ainsi d’étudier les réponses thérapeutiques aux traitements dans ces différents groupes. La deuxième signature se compose de 5 gènes, elle est prédictive du pronostic clinique de patients atteints de CHC traités par résection chirurgicale.
Ces signatures d’expression sont issues de la recherche menée par Jessica Zucman-Rossi, MD, Ph.D., professeur de médecine, oncologie, Université Paris Descartes, Hôpital Européen Georges Pompidou et directeur de l’unité Inserm 1162 sur la génomique fonctionnelle des tumeurs solides à Paris. Cette recherche a été financée en partie par le programme Cartes d’Identité des Tumeurs de la Ligue Nationale Contre le Cancer, l’Université Paris Descartes et l’Inserm ; ces deux derniers étant, avec IntegraGen, co-propriétaires du brevet. Les laboratoires académiques ont concédé à IntegraGen la licence exclusive et mondiale pour l’exploitation de ces brevets.
« Cet accord est le résultat direct de l’excellente collaboration entre les équipes d’IntegraGen et celles de l’unité INSERM 1162 dirigée par le Professeur Zucman-Rossi, » a déclaré le Dr Bernard Courtieu, PDG d’IntegraGen.
« IntegraGen travaille actuellement avec des sociétés pharmaceutiques pour explorer l’utilisation de la signature de classification dans le cadre d’essais cliniques de phase précoce portant sur de nouveaux médicaments, ceci afin d’identifier les patients qui pourraient répondre à ces traitements. Par ailleurs, la signature 5 gènes pourra aider les médecins lors de la mise en œuvre des stratégies thérapeutiques pour les patients atteints d’un cancer du foie. »
En 2013, une publication en gastro-entérologie a rapporté les résultats d’une étude associée à la signature pronostique couverte par le présent accord. Les auteurs de cette étude ont indiqué que la signature prédit une meilleure précision que d’autres signatures d’expression génétique identifiées jusqu’alors. Le cancer du foie est la 6ème forme de cancer la plus commune et la troisième cause de mortalité par cancer dans le monde avec environ 800 000 cas diagnostiqués par an.