Chaque année, des milliers de sportifs sont victimes d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou. Ce traumatisme que l’on retrouve dans les sports tels que le football, le tennis ou le ski, est l’une des blessures les plus fréquentes mais aussi les plus invalidantes pour les sportifs. Forte de son expérience dans le domaine des lésions du ligament croisé antérieur au genou, la société GeNouRoB a développé, en collaboration avec l’école d’ingénieurs ESIEA, une technologie dédiée à la protection des ligaments, l’IP3.
IP3 est le seul dispositif au monde permettant de stimuler l’appareil ligamentaire (réflexe ligamento-musculaire) avec autant d’efficacité que les exercices dits « de terrain » tout en supprimant tout risque de lésion (activation de la contraction anticipatoire).
Après avoir été testé par des sportifs de haut niveau l’IP3 est désormais disponible pour le grand public.
Les amateurs sont également concernés, surtout à l’approche des sports d’hiver
Alors que dans l’inconscient collectif les blessures au genou sont généralement associées aux joueurs de football professionnels, les sportifs amateurs ne sont pas en reste. Les chiffres liés aux sports d’hiver parlent d’eux-mêmes : la France recensait 140 000 lésions liées aux sports d’hiver en 2010, dont près de 50 000 entorses du genou*. 56% de ces lésions touchent le ligament croisé antérieur et 76% des personnes touchées en 2011 étaient des femmes.
« Le nombre de lésions du genou recensées sur les stations de sports d’hiver ne cesse d’augmenter chaque année. » précise Stéphane Nouveau, Président Directeur Général de GeNouRoB. « Rien d’étonnant puisque les sports de glisse font de plus en plus d’adeptes en France. Le nombre de blessures au genou évolue donc proportionnellement au nombre d’amateurs de sports d’hiver. »
IP3 a été conçu pour prévenir les lésions des ligaments du genou avant une période d’efforts intense comme le début de la saison sportive pour les professionnels, ou un séjour aux sports d’hiver pour les amateurs.
Une technologie développée au sein de l’école d’ingénieurs ESIEA : génèse de GeNouRoB
La recherche et l’innovation font partie intégrante de l’ADN de l’ESIEA. Cette école d’ingénieurs en Sciences et Technologies du Numérique abrite notamment, au sein de son établissement lavallois, un laboratoire en Réalité Virtuelle et Systèmes Embarqués (RVSE). Les enseignants-chercheurs du pôle RVSE de l’ESIEA sont impliqués dans de nombreux projets de recherche, tant européens que nationaux, et des transferts de technologies en direction des entreprises. Celui initié il y a déjà 7 ans entre l’ESIEA et deux spécialistes de la traumatologie sportive a d’ailleurs donné naissance à la société GeNouRoB, une start-up à l’origine de produits innovants et uniques à l’échelle mondiale comme la plateforme GNRB.
« Nous travaillons régulièrement sur des travaux de recherche pour GeNouRoB. Au début de l’année 2011, nous avons été sollicités pour travailler sur leur nouveau projet, l’IP3. Les enseignants-chercheurs de l’ESIEA, mais également les étudiants de 3ème et 4ème année, se sont penchés sur l’architecture électronique et informatique de l’appareil. Une fois la phase de recherche achevée, nous avons développé et testé le concept de l’IP3. » explique Sébastien Gageot, enseignant-chercheur à l’ESIEA. « Ce type de projets a donc également une portée pédagogique puisqu’ils font partie intégrante du cursus de nos étudiants ».