Ouverts par la ministre marocaine de l’environnement Hakima El Haite, désignée par le Roi pour le représenter, les débats ont permis de faire interagir des responsables de gouvernements avec des personnalités culturelles, des animateurs de PME et de multinationales de tous horizons.
« Intégrer la culture, c’est surtout savoir développer une relation d’amitié avec les territoires », Jérôme Bédier, directeur général délégué du groupe Carrefour (Marrakech, 5 novembre 2016).
La carence du culturel ayant d’abord été pointée comme une cause des crises que nous traversons, les participants ont rappelé le rôle de l’éducation et de la formation, tout au long de la vie, pour éveiller les consciences et le sens des responsabilités.
La série des thèmes abordés a fait valoir l’intérêt des stratégies économiques intégrant les dynamiques culturelles.
Ces stratégies prennent en considération la diversité humaine. Elles sont fédératrices et suscitent l’adhésion des populations en générant de la confiance. Elles laissent une large place à l’immatériel, avec un potentiel quasi illimité, dans tous les secteurs d’activités.
À l’heure où les contraintes écologiques n’ont jamais été aussi fortes et où l’évolution démographique appelle des moyens nouveaux, il est temps de conjuguer efficacité économique et intensité culturelle, lien social et préservation de la planète.