Dans leur patientèle, près de la moitié des médecins généralistes reçoivent entre 5 et 10% des personnes souffrant de cancer et un tiers en suit moins de 5 %. C’est le premier enseignement d’une enquête* menée par la revue Le Généraliste - à l’occasion des 9èmes RCFr - sur cette pathologie et la façon dont elle est gérée par les médecins traitants.
Le moment du dépistage et du diagnostic est, évidemment, une étape cruciale dans la vie du « couple » malade / soignant. Ce dernier évoque le plus souvent l’hypothèse d’une éventuelle tumeur maligne en demandant un dépistage (63%), en parlant des antécéden ts familiaux (61%), ainsi qu’en prescrivant des examens à visée diagnostique (60%) ou complémentaires (58%) (plusieurs réponses possibles).. Et lorsqu’il a le verdict en main, il le communique presque toujours, seuls 12 % ne délivrent que rarement cette information. Dans 95 % des cas, le généraliste discute avec son patient des différentes options de prise en charge, essentiellement pour « l’intégrer et l’impliquer dès le début dans son traitement ». Ceux qui refusent jugent que leur malade manque de connaissances pour en discuter et que leur décision est la meilleure possible...
Enfin, seuls 20 % des généralistes ayant répondu au questionnaire ont déjà reçu une formation à la décision partagée. Cette dernière fait justement partie des thématiques ph ares choisies pour les RCFr 2016.