Respecter strictement les normes en vigueur, mais aussi les attentes des consommateurs, constituent les exigences du SEDIF en matière de qualité d’eau, ce qui le conduit très souvent à s’imposer des objectifs bien plus élevés que la réglementation.
Les trois usines de production du SEDIF sont parmi les plus complètes et les plus modernes, avec une triple barrière de désinfection (chlore, ozone, UV) et un traitement membranaire par nanofiltration à l’usine de Méry-sur-Oise (95).
En complément de la surveillance en continu faite grâce à de multiples capteurs, 350.000 analyses sont réalisées chaque année aux différentes étapes du traitement et sur le réseau avec une attention particulière pour certains consommateurs sensibles (écoles, crèches, hôpitaux…). 63 paramètres sont contrôlés, bien au-delà des 54 paramètres obligatoires.
Cette étude vient rappeler la parfaite qualité de l’eau distribuée, qui est confortée par une politique d’investissement continue de grande ampleur d’environ 150 millions d’euros chaque année pour maintenir, moderniser et améliorer les installations.
C’est notamment le cas pour :
Les pesticides : aucun dépassement de normes n’a été détecté sur le territoire du SEDIF
Les nitrates, avec des valeurs inférieures au niveau guide de 25 mg/l (norme : 50 mg/l)
Le plomb, tous les branchements plomb ayant été modernisés avant fin 2013, pour un coût de 630 M€.
Pour encore mieux répondre aux attentes des consommateurs, le SEDIF a approuvé fin 2015 l’objectif de franchir un nouveau cap en matière de qualité d’eau pour, dans quelques années, produire et distribuer « une eau pure, sans calcaire et sans chlore », soit de l’eau de source au robinet de chaque abonné. Le traitement membranaire envisagé sera créateur de valeur et source d’économie d’énergie, grâce à l’optimisation de la dureté (teneur en calcaire).
Le SEDIF met tout en œuvre pour livrer 24 heures sur 24, 365 jours par an, à domicile, une eau d’excellente qualité pour 150 communes du Grand Paris, dont le prix vient à nouveau de baisser de 10 centimes au 1er janvier.