L’année 2013 sera celle de la confirmation du développement à l’international de l’entreprise miramasséenne, spécialisée dans la technique originale de phytoremédiation (dépollution par les plantes, notamment le bambou).
Fondée en 2002, après le dépôt d’un brevet international, par Bernard Benayoun, P-D.G et Véronique Arfi, Directrice Générale, forte aujourd’hui d’une équipe de 12 personnes, la jeune pouce Phytorem s’est notamment consolidée lors de son passage en pépinière Ouest Provence de Miramas durant deux années.
Le 5 févier dernier, Phytorem signe avec Eurocopter à Querétaro, capitale de l’État mexicain de Querétaro de Arteaga, une convention de portage au titre du dispositif « Pacte PME », voué à promouvoir les PME françaises à l’étranger, sous le patronage d’un grand donneur d’ordre.
Concrètement, ce dispositif a permis à l’entreprise miramasséenne de prendre pied dans cet état mexicain en plein boom sur les projets aéronautiques, en utilisant un local et des outils de travail mis à disposition par Eurocopter, et surtout en bénéficiant des réseaux locaux du géant aéronautique, passerelles vers des contacts privilégiés avec des décideurs des secteurs de l’environnement et de l’assainissement au Mexique.
Après la phase indispensable d’étude de marchés, Phytorem vient de décrocher un contrat avec Eurocopter pour le traitement local des eaux usées du constructeur mondial d’hélicoptères très bien implanté au Mexique : près de 300 employés, dont 50 dans le seul état de Querétaro avec la perspective de monter à 200 d’ici 3 ans.
Véronique Arfi tient à souligner la qualité de cette relation privilégiée avec Eurocopter et son C.E.O Mexico, Serge Durand : « Ce partenariat nous a énormément apportés en termes logistiques et ouverture de réseaux, à savoir la prise de contacts avec le gouverneur de l’Etat de Querétaro, les élus locaux, les différents services environnement, développement durable, les représentants de la communauté française. Nous avons pu constater que les parcs industriels prolifèrent dans ce pays d’Amérique centrale qui a mis les bouchées doubles pour rattraper son retard en matière de législation éco-responsable, en se calant notamment sur les directives de l’Union Européenne. Nous espérons à présent décrocher d’autres contrats avec les industriels dans cet Etat et, au-delà, dans le reste du pays. »
Autant de perspectives encourageantes pour cette PME high-tech qui vient d’inaugurer en France une nouvelle station de bio-épuration pour eaux usées industrielles agro-alimentaires aux Mets de Provence, à Bollène (Vaucluse).