Fin janvier, le Groupe avait annoncé le lancement du plan « Transform », un plan mondial visant à optimiser l’efficacité opérationnelle du Groupe et à accroître sa flexibilité pour mieux s’adapter à l’environnement économique mondial.
Ce plan se traduirait par la réallocation de productions au sein de mêmes zones géographiques : en Europe, les productions des sites de Cevins (France), Patrica (Italie), Portslade (Grande-Bretagne), et Jestetten (Allemagne) seraient réallouées vers d’autres sites du Groupe en Autriche, en France et en Grande-Bretagne. Par ailleurs, le site de Francfort (Allemagne) serait redimensionné. Aux Etats-Unis, les productions des sites de Midland (Michigan) et Oxnard (Californie) seraient réallouées vers d’autres sites américains du Groupe.
La réallocation de productions vers des sites industriels proches ainsi que le maintien d’une présence technico-commerciale à proximité des clients permettraient de maintenir un service de qualité et un développement commercial adapté.
Grâce à cette nouvelle organisation, Mersen serait plus performant et plus flexible, tout en développant ses capacités d’innovation et d’investissement pour le futur.
Ce projet entraînerait la suppression de 300 postes environ sur les sites concernés ; il conduirait également à la création de postes sur les sites receveurs.
Tout en respectant les procédures de consultation des instances représentatives du personnel, les entités concernées prévoient de démarrer les projets de réallocation de productions dans le courant de l’année 2014 de les terminer à la fin de l’année 2015. Des mesures sociales d’accompagnement seront proposées et discutées dans le cadre des procédures qui seront déployées au sein de chaque entité concernée, et ce, au regard des obligations légales et des pratiques locales. Mersen entend mener ce projet conformément à sa pratique d’un dialogue social de qualité.
Comme annoncé fin janvier, le coût de l’ensemble du plan est estimé à 30 millions d’euros. Ce plan devrait contribuer en 2016 à une amélioration de la marge opérationnelle courante de 1,5 point à activité comparable à celle de 2013