Le programme de remplacement des branchements en plomb sur le territoire du SEDIF s’achève. Lancé il y a 15 ans, en application de la directive européenne du 3 novembre 1998, il a conduit à la modernisation de 250 000 branchements pour un coût de 642 millions d’euros pour le SEDIF. Un travail entamé dès 1995 En anticipation de la directive, entre 1995 et 1998, près de 18 000 modernisations avaient déjà été réalisées, même si les risques pour la santé demeurent marginaux. En effet, aucun cas de saturnisme lié à la consommation d’eau n’a, à ce jour, jamais été décelé en Ile-de-France. Modernisation des branchements et réduction des fuites Cette modernisation des branchements a contribué à réduire de 60 % les fuites sur ces équipements et à abaisser significativement l’âge moyen d’un branchement sur le territoire du SEDIF. Estimé à 40 ans au début de l’opération, il est aujourd’hui de 23 ans.
Baisse significative des impacts environnementaux et réduction des coûts Le SEDIF a décliné sa politique environnementale certifiée ISO 14 001 sur l’ensemble des phases de travaux. Ainsi, les techniques d’extraction sans tranchée, d’éclatement ou de gainage ont-elles été privilégiées dès le début de l’opération. Elles ont permis non seulement une réduction des coûts de plus de 50 millions d’euros, mais aussi une baisse significative des impacts environnementaux, notamment en termes de volume de terres extraites et de remblai neuf utilisé. Le plomb collecté a ensuite été recyclé dans la production de batteries automobiles et industrielles. Six mois après l’échéance réglementaire, moins de 1% du parc n’a pu être modernisé, en raison de caractéristiques spécifiques (difficultés d’accès, abonnés injoignables, refus de l’abonné…) ou de l’état neuf de la voirie. Ces branchements seront petit à petit remplacés. L’échéance fixée aux services d’eau a été respectée par le SEDIF, et a permis d’endiguer toute trace de plomb dans son réseau de distribution d’eau.