Genomic Vision, société de diagnostic moléculaire spécialisée dans le développement de tests de diagnostic de maladies génétiques et de cancers, basés sur la technologie du peignage moléculaire, annonce aujourd’hui que les premiers résultats de son programme de développement d’un test de détection du papillomavirus humain (HPV) dans le cancer du col de l’utérus ont été présentés sous forme d’un poster lors de la conférence HPV 2014 (International Papillomavirus Conference and Clinical & Public Health Workshops), dont la 29ème édition s’est tenue à Seattle (Etats-Unis) du 21 au 25 août 2014.
Le cancer du col de l’utérus suite à une infection du col par le HPV est le 2ème cancer le plus fréquent chez la femme, juste derrière le cancer du sein. Près de 500 000 nouveaux cas et 250 000 à 300 000 victimes sont recensés chaque année à travers le monde. Son développement peut être prévenu avec un bon pronostic (taux de survie de 90% à 5 ans) lorsque les lésions qui le précèdent sont détectées de manière précoce. A ce jour, le dépistage, le diagnostic et le suivi des patientes reposent essentiellement sur le frottis cervico-utérins, la colposcopie et la biopsie.
L’intégration de l’ADN viral HPV dans le génome de la cellule infectée constituant une étape importante dans la progression tumorale, le test en cours de développement par Genomic Vision vise à détecter de manière directe non seulement la présence de l’ADN viral, mais son intégration dans le génome de la cellule infectée. Cette intégration HPV n’est pas détectable directement par les tests existants.
Les résultats préliminaires ont montré que la technologie du peignage moléculaire permet la visualisation directe et à haute résolution de l’intégration de génomes HPV à haut risque (HPV16 et HPV18 uniques ou en tandem) dans des lignées cellulaires dérivées du cancer du col de l’utérus ainsi que dans les frottis cervicaux-utérins de patientes présentant des lésions à différents stades d’évolution de la maladie. Ces résultats montrent également la possibilité d’explorer l’intégration de génomes HPV à haut risque au niveau des loci particuliers, tels que celui de l’oncogène c-Myc, impliqué dans le contrôle de la prolifération cellulaire.
Aaron Bensimon, Cofondateur et Président du Directoire de Genomic Vision, conclut : « Ces tout premiers résultats de notre test HPV nous rendent très confiants dans la poursuite de sa validation clinique. Ils montrent en effet que le peignage moléculaire peut améliorer le dépistage et participer à l’identification des infections HPV les plus à risque pour permettre une meilleure orientation des patientes et éviter ainsi des colposcopies inutiles, invasives et coûteuses. »