Qapa.fr, 1ère plateforme digitale de travail en France, présente les chiffres de son baromètre mensuel issus des mois d’octobre et novembre 2015 et qui mettent en relief les secteurs et les régions qui recrutent le plus... ou le moins.
Méthodologie : du 1er octobre au 20 novembre 2015, Qapa.fr a analysé les données de plus de 220.000 offres d’emploi actives sur le Web et réparties sur les 22 régions de France.
Dans 11 régions de France, c’est le secteur de l’industrie qui arrive en tête avec plus de 24.684 offres d’emploi au total. Le secteur du commerce et de la vente enregistre 19.366 offres sur seulement 7 régions juste devant le secteur BTP Construction à la troisième place de classement avec 8.619 offres d’emploi sur 4 principales régions.
Durant la période analysée d’octobre à novembre, les jeunes (entre 18 et 25 ans) sont les plus nombreux à rechercher un emploi. En effet, ils sont plus de 78%, bien devant les candidats de 26-30 ans qui ne sont que 15% et les plus de 30 ans qui ne sont que 7%.
Ages des personnes qui recherchent un emploi en octobre/novembre
Sans doute liés aux activités de fin d’année, les emplois en contrat à durée indéterminée chutent considérablement. Ainsi, la grande majorité des emplois proposés sont à 64% des temps partiels. Les CDD passant de 29% en septembre à 33% en octobre et les emplois saisonniers augmentent de 7% en septembre à 18% en octobre. De leur côté, les demandes de CDI baissent de 46% en septembre à 40% en novembre 2015.
Cette tendance est également visible du côté recruteurs qui proposent durant la même période moins de CDI et plus de CDD et d’emplois saisonniers.
Entre les diplômes demandés par les recruteurs et ceux acquis par les candidats : rien ne va plus ! En effet, seuls les Bac+3, soit 10% des profils sont en adéquation entre l’offre et la demande. En revanche, les Bac+2 ne sont visiblement pas assez nombreux puisque 29% des recruteurs en recherchent et seulement 20% des candidats ont ce niveau d’étude. Même constat pour les CAP ou BEP qui représentent 19% des demandeurs d’emploi alors que les recruteurs en recherchent à plus de 26%.