Parmi les risques potentiels, les entreprises françaises redoutent par-dessus tout l’indisponibilité de leur système d’informations (48%).
Le collaboratif est le parent pauvre de la gestion des risques : seules 19% des entreprises mobilisent leur écosystème.
Enfin, 11% des entreprises sondées avouent ne pas disposer de politique de gestion des risques et 5% ignorent comment s’y prendre.
Alors que la livraison polarise l’attention médiatique grâce aux innovations spectaculaires dont elle fait l’objet, Generix Group, Éditeur d’applications collaboratives, a souhaité s’intéresser à un autre aspect fondamental (mais méconnu) du secteur : la gestion des risques. Car sans une politique efficace de gestion des aléas logistiques, point de livraison dans les temps ! Afin de déterminer les périls logistiques majeurs auxquels sont confrontés les logisticiens, leurs conséquences économiques et les mécanismes de gestion existants, Generix Group a donné la parole à près de 145 entreprises* issues de tous secteurs d’activité. Voici leurs réponses.
1) Performance, coûts, risques : les trois priorités de la Supply Chain Sans surprise, l’amélioration de la performance (62%) et la diminution des coûts (54%) apparaissent comme les deux priorités des responsables logistiques. Juste devant la réduction des risques (52%). On constate une différence d’enjeux suivant le secteur d’activité et le développement géographique des entreprises. D’une part, plus une entreprise internationalise ses échanges (plus de 50% de son activité) et plus la flexibilité devient un enjeu important. D’autre part, l’amélioration de la performance s’impose comme une priorité transsectorielle (distribution/biens de consommation/services). Seuls les secteurs de l’industrie et de l’électronique font exception.
Quant à la gestion des risques, elle constitue le deuxième enjeu pour les acteurs de la distribution, des services et pour les entreprises dont le taux d’activité à l’international est faible (moins de 10%).
2) La gestion des risques logistiques : un enjeu pour 8 entreprises sur 10 Huit entreprises sur dix ont conscience de l’enjeu représenté par la gestion des risques opérationnels.
Dans le détail : c’est un enjeu majeur pour 49% des responsables logistiques et un enjeu moyen pour 30% d’entre eux.
Parmi les risques potentiels, les entreprises redoutent particulièrement l’indisponibilité du système d’informations (46%). Tous secteurs confondus, il s’agit du risque le plus impactant ! La faillite du SI est suivie de près par la défaillance ponctuelle d’un fournisseur (37,6%) et des pics de volumes imprévus (37,1%).
1) Prévention des risques : le directeur Supply Chain en première ligne : Pour 65% des professionnels interrogés, les directeurs Supply Chain sont aux avant-postes de la prévention des risques logistiques au sein de l’entreprise. Ce constat fait l’unanimité parmi les entreprises évoluant dans les secteurs de la distribution et des biens de consommation.
2) Le collaboratif : parent pauvre de la gestion des risques logistiques : Seule une minorité d’entreprises mobilise leur écosystème pour gérer les risques logistiques. Elles ne sont qu’un tiers (31%) à procéder à une alerte depuis leurs partenaires externes et à peine 19% à organiser l’écosystème autour de l’entreprise..
La plupart des organisations se concentrent sur l’interne pour faire face aux aléas logistiques. Par exemple, deux tiers d’entre elles (65%) donnent la priorité à des remontées d’alertes sur les événements internes. Ce parti pris s’impose comme une priorité quel que soit le périmètre de leurs activités internationales et leur secteur d’activité (distribution/biens de consommation/industrie).
3) Sans visibilité, pas de collaboratif : L’opacité règne parmi les maillons forts de la chaîne logistique. A savoir : l’entreprise, ses transitaires, ses transporteurs, ses clients et ses fournisseurs. Concrètement, 58% des entreprises ont une visibilité quasi nulle sur les aléas impliquant leurs transitaires, 49% sur ceux qui impliquent leurs fournisseurs et 46% sur ceux qui touchent leurs transporteurs. En revanche, ce chiffre tombe à 37% avec leurs clients.
Cette faible visibilité nuit incontestablement à une gestion collaborative des risques.
4) 16% des entreprises interrogées jouent avec le feu : 11% des entreprises avouent ne pas avoir de politique de gestion des risques (11%). Pire, 5% d’entre elles ne savent pas comment s’y prendre.
Ce mélange d’ingénuité et d’incompétence est d’autant plus inquiétant que les entreprises n’ignorent pas les conséquences plus ou moins graves de la mauvaise gestion des risques. Notamment, les coûts indirects (désorganisation, litiges) (61%), les coûts directs (avoirs, pénalités) (58,7%), la dégradation de l’image de l’entreprise (45%) voire la perte de client (31%) !
« Les résultats de cette étude démontrent à la fois une réelle prise de conscience de la part des SC Managers sur l’importance d’un meilleur contrôle de leur chaine logistique pour augmenter la satisfaction de leurs clients et l’insuffisance de leur dispositif visant à sécuriser la totalité de la chaîne logistique. Partant, l’enjeu des Supply Chain Managers n’est pas d’annuler le risque – c’est impossible, car par définition chaque acteur de la chaine est un facteur de risque – mais plutôt de le juguler. Comment peuvent-ils y parvenir ? Par la visibilité et l’information. Autrement dit, savoir identifier à temps un aléa survenant dans la chaine logistique, y compris à l’extérieur de l’organisation, et avoir accès aux informations nécessaires à la prise de décision afin d’en limiter l’impact sur l’activité du client. Cette réflexion a présidé au développement d’Easy Order Tracking par Generix Group. Il s’agit d’une solution inédite fondée sur la visibilité des aléas et leur gestion collaborative ! », analyse Isabelle Badoc, Product Marketing Manager Supply Chain chez Generix Group.