Bricq, Ministre du Commerce extérieur, présente aujourd’hui une initiative destinée à aider les entreprises dans leurs démarches d’exportation. Celle‐ci est basée sur l’identification de couples pays‐filières (mieux vivre en ville, mieux se soigner, mieux communiquer, mieux s’alimenter) offrant de forts potentiels d’exportation.
Le secteur des technologies de l’énergie et du numérique, représenté par la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication), salue cette initiative et considère qu’elle pourra aider à amplifier une dynamique exportatrice déjà fortement ancrée dans ces domaines. En effet, sur trois des quatre thématiques prioritaires retenues, notre profession dispose d’atouts majeurs qu’il est important de conforter à l’international.
« Nous partageons pleinement l’objectif de réduire le déficit de la balance commerciale française et nos secteurs industriels, fortement exportateurs, y participent activement. Toutes les démarches visant à amplifier ce mouvement sont bienvenues. La vision basée sur un couple pays / marchés porteurs semble parfaitement adaptée pour identifier nos atouts. Désormais, il reste à passer à la phase opérationnelle pour faire en sorte que nos industries puissent affronter la compétition internationale dans les meilleures conditions » explique Pierre Gattaz, Président de la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication).
Les industries électriques électroniques et de communication innovent quotidiennement pour concevoir des produits et solutions répondant aux besoins sociétaux majeurs exprimés dans les thématiques mieux vivre en ville, mieux se soigner ou mieux communiquer.
Sur les thématiques de l’efficacité énergétique, la télésanté, les infrastructures électriques ou numériques, la ville intelligente, la sécurité, etc., notre pays dispose d’atouts industriels considérables sur lesquels il est impératif de capitaliser. C’est pourquoi la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication) soutient pleinement l’initiative de la Ministre du Commerce Extérieur.
Cette initiative doit néanmoins s’intégrer dans une stratégie industrielle globale. En effet, les processus permettant de faciliter les exportations sont nombreux et complexes et seule une action coordonnée peut produire les effets souhaités.
Il est primordial, par exemple, de faire évoluer les dispositifs de financements exports pour les rendre plus performants et en prise directe avec l’intérêt national (cas de la recherche ou des développements logiciels). Il est essentiel également de mieux coordonner l’action de normalisation avec la stratégie industrielle pour accompagner la démarche d’exportation. La normalisation est un instrument, une force, pour conquérir des marchés à l’international.
Il convient de citer l’exemple de la filière électro‐technologique française dont le succès mondial repose en partie sur l’efficacité d’un outil de normalisation spécifique (UTE ‐ Union Technique de l’Electricité) qui a permis de structurer une filière industrielle d’excellence et constitue un outil déterminant pour l’avenir.
Par ailleurs, la question de la réciprocité des échanges demeure également un sujet majeur. Les entreprises françaises doivent être en mesure d’affronter la compétition mondiale à armes égales avec leurs concurrents. Dans ce domaine, la FIEEC a formulé des propositions (www.fieec.fr) afin que cette problématique puisse être portée dans le champ du débat public.
« N’oublions pas que pour bien exporter nous avons besoin d’une base industrielle forte sur notre territoire avec un marché intérieur solide. Prenons l’exemple de l’efficacité énergétique que le débat sur la transition énergétique rend très prometteur. Les technologies industrielles portées par notre secteur sont matures et leur déploiement massif en France serait un atout important pour tout à la fois consolider les exportations de notre industrie en pointe dans son domaine, mais aussi réduire notre déficit commercial lourdement grevé par les importations d’énergies fossiles » conclut Pierre Gattaz, Président de la FIEEC (Fédération des Industries Electriques, Electroniques et de Communication).