Ferrari, McLaren et Red Bull ont toutes trois participé à ces essais, ayant accepté l’invitation adressée par Pirelli à l’ensemble des écuries. Les systèmes d’arrosage très sophistiqués proposés par le site ont permis à Pirelli de tester ses produits avec diverses quantités d’eau en piste afin de simuler toutes les conditions rencontrées en cas d’averse. Les pilotes ont ainsi pu évaluer un large choix de pneumatiques prototypes « pluie », dotés de différents mélanges et différentes structures comparés au Cinturato Bleu proposés en 2015.
S’agissant d’un « test à l’aveugle », les flancs ne portaient aucune couleur distinctive. Les teams et pilotes ne savaient donc pas quelles spécifications leur étaient attribuées. Ce programme de développement a été réalisé sur deux jours, à l’issue desquels les cinq pilotes présents ont bouclé 659 tours d’une configuration courte du circuit. Soit un total de 2326 kilomètres parcourus. Les températures ont été relativement fraîches durant les deux cessions, le thermomètre affichant une valeur maximale de 11°C. Même si les conditions n’ont pas été idéalement représentatives, de précieuses données ont été recueillies, qui seront très vite soigneusement analysées dans les laboratoires de Pirelli à Milan.
Au volant de la McLaren, Stoffel Vandoorne fut le seul pilote à être mis à contribution pendant les deux jours. Ferrari fit pour sa part rouler Kimi Räikkönen le lundi, avant que Sebastian Vettel ne prenne le relais hier, tandis que Red Bull s’aligna sur le même schéma avec Daniel Ricciardo et Daniil Kvyat.
Le programme de développement se poursuit désormais au siège, où Pirelli va comparer ses relevés télémétriques avec ceux fournis par les équipes afin d’évaluer avec plus de précision les performances de chaque gomme prototype. Nous reverrons désormais les pneumatiques Pirelli en piste à l’occasion des premiers essais de pré-saison qui se dérouleront à Barcelone, en Espagne, du 22 au 25 février.