48% refuseront d’aller travailler en commençant à être malades... Mais 75% demanderont à leurs collègues malades de rester chez eux. 81% des Français pensent que le coronavirus reviendra chaque année.
QAPA, la plateforme de recrutement par l’intérim, a voulu savoir si la crise sanitaire allait avoir un impact sur l’attitude des Français et les rapports humains au travail après le confinement. Une enquête qui montre que beaucoup de choses risquent de ne plus être comme avant...
La crise sanitaire mondiale va-t-elle profondément changer les attitudes des travailleurs ? Il semble que plus de 63% des Français le pensent. Les femmes (72%) sont même beaucoup plus convaincues de ces bouleversements que les hommes (53%).
La bise aux collègues risque de devenir une pratique ancienne d’un temps révolu... En effet, plus de 72% des Français déclarent qu’ils n’embrasseront plus leurs collègues ! Dans le détail, si 34% ne le faisaient déjà pas avant le coronavirus, 38% les rejoindront et ne le feront plus également.
La poignée de main fait de la résistance et va encore survivre un peu pour rester dans les mœurs au travail... mais davantage chez les hommes ! Ainsi, 66% des hommes disent qu’ils continueront à serrer la main de leurs collègues contre 58% des femmes qui ne le feront plus.
Avec la crise sanitaire, les Français sont-ils plus suspicieux des infections et des contaminations ? Apparemment, les femmes sont davantage soucieuses du bien être d’autrui puisqu’elles sont 57% à déclarer vouloir rester chez elles en cas de maladie alors que 61% des hommes iront travailler quand même malgré leur état.
Pourtant, à l’inverse, une grande majorité des Français préfère que les autres personnes malades restent chez elles. En effet, c’est ce que déclarent 66% des hommes et 83% des femmes interrogées qui demanderont à leurs collègues fiévreux de rentrer chez eux.
Si tout le monde espère avec impatience la fin de cette horrible crise sanitaire, plus de 81% des Français pensent malheureusement que cette épidémie de coronavirus reviendra chaque année à la même saison, tout comme la grippe.