ic. Le débat sur la gestion des données personnelles est également relancé par un recours pour ordonner l’arrêt de la surveillance par drone du respect des règles sanitaires.
Le drone est devenu un appareil indispensable pour les forces de l’ordre. C’est un nouvel auxiliaire de police. Il assure un rôle essentiel pour renseigner, prévenir les équipes au sol ou sécuriser une zone, il est un réel atout qui permet de gagner du temps et d’économiser des effectifs, très sollicités par ailleurs.
Les résultats de l’étude montrent que la présence d’un drone policier est rassurante pour 7 personnes sur 10. La surveillance de quartiers sensibles ressort comme la priorité dans le classement des Français
Top 1 : la surveillance de quartiers sensibles
Top 2 : la surveillance de nos forêts
Top 3 : la filature de véhicules
Si les drones polices rassurent, les craintes sont bien présentes pour les français, n’importe quel professionnel peut tout à fait survoler avec son drone une maison privée sans avoir besoin de l’autorisation du propriétaire, tout comme le fait un avion ou un satellite.
Pour 52% des Français la sphère privée est une préoccupation importante quant à l’utilisation de drones. Pour 39% d’entre eux (47% pour les plus jeunes) c’est la peur d’être identifiés et d’être localisés à leur insu.
Cette étude montre clairement que les drones police provoquent chez les Français plus d’intérêt et d’attrait que de rejet. Ils considèrent les drones avec curiosité, les perçoivent comme des auxiliaires de progrès, et comme des instruments d’une révolution technologique nécessaire.
Cette étude a été réalisée par CARVEA Consulting et OPINEA au 2eme semestre 2020. Elle est basée sur des interviews en ligne et un échantillon de 1011 répondants âgés de 15 à 75 ans, représentatifs de la population française (sexe, âge, région et CSP) suivant la méthode des quotas.