Les experts de Saretec produisent chaque année plusieurs centaines de milliers de rapports liés au bâtiment. Afin de faciliter leur travail, renforcer l’exactitude des différentes mesures, garantir l’inaltérabilité des expertises et fluidifier les procédures auprès de ses différentes parties-prenantes, Saretec lance 2 innovations majeures : la modélisation 2D/3D en temps réel des sinistres à partir d’un smartphone (s’appuyant sur la technologie LiDAR) et la certification des constats par la blockchain. Déployées dès à présent, ces innovations disponibles sur les smartphones des experts sont une nouvelle étape de la stratégie d’innovation du Groupe Saretec.
Le métier d’expert suppose chaque année l’étude de nombreux sinistres à chaque fois uniques, accompagnés de plusieurs milliers de photographies, de mesures ou de notes. Un travail colossal nécessitant une gestion sans faille des données recueillies. Fidèle à sa capacité d’innovation permanente, le Groupe Saretec dote ses experts de deux outils numériques derniers cris.
« Avec ces deux innovations, nous facilitons le quotidien de nos experts pour leur permettre de se concentrer pleinement sur leurs missions essentielles tout en faisant rentrer les assurés dans une nouvelle dimension technologique. Ceci est bénéfique pour nos collaborateurs, mais aussi et surtout pour nos clients assureurs et leurs assurés qui bénéficient d’une expertise plus fluide, plus lisible et plus sécurisée. » explique Jean-Vincent Raymondis, PDG du Groupe Saretec.
Pour chaque sinistre lié au bâtiment, les experts de Saretec modélisent les lieux touchés. Cela suppose la prise de mesures précises, un travail pouvant se révéler long et minutieux, et, en aval de l’intervention, un traitement et une restitution des informations recceuillies qui doivent être les plus exactes possible. C’est pourquoi Saretec a souhaité fournir à ses experts un outil à même de permettre une modélisation précise et rapide des lieux visités, en 3D pour les dossiers complexes et en 2D pour ceux plus standards.
Pour les dossiers complexes, après une phase poussée de tests afin d’en mesurer la fiabilité, l’entreprise s’est tournée vers le LiDAR (Light Detection And Ranging) : une technologie reposant sur l’envoi d’impulsions lasers et permettant la réalisation de plans 3D d’un objet ou d’un bâtiment. Un capteur LiDAR est intégré aux iPhone 12 Pro mis sur le marché en octobre 2020, dont l’ensemble des experts Saretec sont équipés.
Grâce à ce capteur LiDAR et à l’application Canvas, un expert Saretec peut à présent modéliser une pièce sinistrée en quelques minutes, quand l’utilisation des outils classiques de mesures (notamment les télémètres laser) prenait beaucoup plus de temps. La modélisation 3D est faite automatiquement en scannant la pièce avec le smartphone, de même que la transmission des données récoltées, permettant un partage fluide des informations aux différentes parties-prenantes de Saretec mais aussi une uniformisation des pratiques entre chaque expertise. L’assuré bénéficie de surcroît d’une toute nouvelle expérience, voyant son bien immobilier se modéliser en temps réel pendant l’intervention de l’expert.
Par ailleurs, cette modélisation 3D permet de visualiser l’état d’un bien sinistré à un instant précis. Ainsi, en cas d’évolution d’un sinistre ou de contestation d’une des parties concernées, Saretec peut fournir l’ensemble des données recueillies grâce au LiDAR et donc éviter une seconde éventuelle intervention d’un expert. Pour les dossiers standards, les experts Saretec modélisent également le lieu du sinistre grâce à la technologie LiDAR et via l’application MagicPlan avec laquelle il réalisent et fournissent à leur client un plan coté en 2D.
Les photographies sont des éléments fondamentaux d’un rapport d’expertise. Elles servent par exemple à déterminer la présence ou l’absence de pathologies dans le cadre de l’audit d’un immeuble ou à certifier, en cas de sinistre, de la présence de fissures et leur étendue. Autant de clichés indispensables pour les assureurs, les promoteurs, les particuliers ou encore les autorités juridiques.
Constituant des preuves à l’instant T de l’état d’un bâtiment, ces photographies doivent être certifiées pour ne pas être contestées par les différents parties-prenantes d’un éventuel litige. Cette certification peut-être réalisée par un huissier, une procédure souvent chronophage et coûteuse. Grâce à la blockchain, il est possible d’authentifier en temps réel et sans l’intervention d’un tiers les photographies incluses dans le rapport d’expertise. La blockchain certifie ainsi la date, l’heure et le lieu du cliché, tout en garantissant que ce dernier ne sera jamais modifié ou supprimé.
C’est pour proposer un service fluide et sécurisé que Saretec inclut à présent cette certification blockchain pour l’ensemble de ses expertises liées aux bâtiments et nécessitant la prise de photographies. Pour cela, Saretec s’appuie sur la solution technologique développée par sa marque Monuma. Créée en 2017, Monuma met en oeuvre une technologie numérique de stockage de données sécurisées, transparentes, inviolables et décentralisées pour instaurer des échanges de confiance entre les opérateurs.
L’ensemble des experts en bâtiment de Saretec disposeront donc à présent de l’application Monuma sur leurs smartphones pour ancrer les photographies dans la blockchain et associant dorénavant aux rapports d’expertise une photographie certifiée.
Souvent associée aux crypto-monnaies, la blockchain est avant tout une technologie de stockage et de transmission d’informations. Fonctionnant sans organe central de contrôle, elle permet de rendre inviolable une information numérisée grâce au cryptage de cette derniére et à son partage sur un grand nombre de serveurs.