Selon une enquête publiée aujourd’hui par VMware, leader de l’innovation en logiciels d’entreprise, presque deux tiers (59 %) des employeurs français estiment que leur entreprise se montre davantage innovante lorsque leurs salariés sont au bureau.
Ces résultats contredisent néanmoins le ressenti des employés français quant à l’environnement où ils se sentent le plus innovant : ainsi, 72 % d’entre eux s’estiment plus épanouis professionnellement lorsqu’ils sont libres de travailler où ils le souhaitent. En outre, plus de la moitié (51%) des répondants de la région EMEA bénéficiant de politiques favorables au télétravail et à des modèles hybrides évoquent un meilleur état d’esprit, une créativité accrue (56 %), et une collaboration renforcée (55 %) au sein de leurs équipes depuis le début de la pandémie.
« Chez Sunday, l’épanouissement de nos équipes est la priorité numéro un. Nous permettons à tous nos employés de travailler depuis n’importe où. Cette agilité est essentielle pour le développement d’une startup, indépendamment des outils de travail, des applications business et surtout du lieu travail des collaborateurs, sans compromis sur la sécurité. Et ils nous le rendent bien : depuis que nous avons instauré ce mode de travail hybride, la productivité a grimpé en flèche et leur capacité à innover s’est montrée déterminante pour soutenir notre croissance rapide » reconnait Damien Lanfranchi, Senior IT Manager de Sunday.
De fait, un pourcentage plus élevé d’entreprises offrant un mode de travail hybride ont mis en place des mesures formelles afin d’estimer les capacités d’innovation de leurs employés et l’impact sur l’entreprise. Ainsi, presque toutes les organisations ayant une politique de travail flexible (97 %) ont mis en place des mesures pour surveiller leur taux d’innovation, contre 83 % de celles qui ont une politique de retour au bureau uniquement.
Dans un contexte d’incertitude économique grandissante, les dirigeants pourraient pousser leurs employés à revenir au bureau dans l’espoir de stimuler l’innovation et leur productivité, sans pour autant avoir de réelles certitudes quant aux bénéfices concrets de telles initiatives.
« L’incertitude économique croissante pousse les entreprises à se focaliser encore plus sur leur capacité à innover et leur niveau de productivité. Cependant, cela ne doit pas se faire aux dépens des progrès accomplis dans le développement de pratiques plus flexibles. » déclare Shankar Iyer, vice-président sénior et directeur général des produits EUC chez VMware. « Toutes les études montrent que l’adoption des modèles hybrides crée des équipes plus épanouies, engagées et collaboratives, ce qui peut naturellement conduire à une augmentation de la productivité. Les employés estiment pouvoir produire de meilleurs résultats lorsqu’on les autorise à travailler d’où ils veulent et qu’on leur donne les outils adéquats. Notre étude suggère que davantage d’entreprises doivent déployer des mesures formelles pour en mesurer l’impact afin de s’assurer que la perception ne l’emporte pas sur la réalité. Ceux qui ont des politiques de travail hybrides prennent cet état de fait très au sérieux. »
Au cours des douze prochains mois, 62 % des entreprises françaises ont prévu d’accroître considérablement leurs investissements dans leur culture digitale, et un tiers (32 %) donnent la priorité aux efforts en faveur de l’innovation et de la créativité. Il apparaît donc clairement que les organisations doivent impérativement innover pour augmenter leur rendement, réduire leurs coûts ou renforcer leur attractivité sur le marché.
L’automatisation et les outils numériques permettent aux entreprises de faire plus à partir de moins. Ainsi, parmi les entreprises françaises ayant augmenté leurs investissements dans l’automatisation, près de la moitié (44 %) d’entre elles le font en vue d’améliorer l’expérience employé et la productivité de leurs équipes. Dans le même temps, 44 % s’y intéressent pour accélérer leurs processus d’innovation, alors que 38 % souhaitent réduire les coûts et accélérer leurs opérations. Les organisations investissant le plus sont celles qui mettent en œuvre des politiques de travail hybride ou de télétravail. En d’autres termes, l’innovation et la productivité doivent passer au premier plan, mais pas aux dépens de la flexibilité relative au lieu de travail.
Iyer ajoute : « Il n’est pas garanti que nous rebasculions vers un mode de travail où l’ensemble des employés viennent au bureau. Les entreprises doivent poursuivre leur quête du juste équilibre pour réussir à stimuler l’innovation, sans affecter la motivation et la productivité des salariés. Le fait d’investir dans des outils de collaboration numérique, dans l’automatisation et dans des politiques de consolidation d’équipe permet aux chefs d’entreprise d’accroître leur rendement, d’augmenter leurs chances de réussite, et d’offrir la liberté de travailler au bureau ou à distance. »
« La capacité de s’affranchir du lieu de travail fait partie de notre ADN depuis 2016. Pourtant, le travail en mode hybride présente certains risques liés à la cybersécurité que nous ne pouvons pas nier. C’est dans ce contexte particulier que nos clients doivent articuler une multiplicité de services, types d’appareils et même l’arrivée de nouveaux OS tout en offrant un IT sécurisé et simple d’accès. VMware Workspace One est notre technologie de prédilection car elle reste à ce jour la seule du marché capable de répondre pleinement à tous ces besoins. » déclare Charles Hirel, Vice-Président UEM chez Mobinergy a Unisys company.
L’innovation au travail est l’un des nombreux sujets abordés dans The Distributed Work Dilemma : When Innovation and Job Satisfaction Compete. Parmi les autres conclusions clés, citons :
L’évolution des relations entre employeurs et employés : alors que la grande démission et les pénuries de talents avaient redonné de l’importance aux employés ces derniers mois, le climat économique actuel redonne du pouvoir aux employeurs. (consultez l’infographie pour en savoir plus).
L’écart d’âge entre générations et l’augmentation du turnover : malgré une augmentation globale de la satisfaction au travail au cours des deux dernières années, personne n’échappe à la pénurie de talents généralisée à travers les secteurs, départements, et régions. De fait, le turnover au sein des équipes de cybersécurité est particulièrement élevé.
L’automatisation facilite le travail hybride et depuis n’importe quel endroit : les investissements dans la technologie, et plus précisément dans l’automatisation, sont essentiels pour réduire l’épuisement professionnel et faciliter la collaboration nécessaire au maintien de l’innovation, même dans un environnement distribué.