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Grâce à sa base de près de 6 000 clients, iCIMS, qui édite la plateforme de recrutement Talent Cloud, aux plus de 2,7 millions d’utilisateurs dans le monde, dispose de chiffres sur les tendances en matière d’employabilité, tant pour les recruteurs que pour les candidats.
iCIMS dévoile ses chiffres sur les tendances du marché de l’emploi. Suite à une augmentation générale des indicateurs de la plateforme au début de l’année, le mois de février a vu le contraire, avec une baisse des ouvertures, des candidatures et des embauches. Après le pic du début de l’année, lorsque le nombre de candidatures a grimpé en flèche de 44 % par rapport à janvier 2022, l’activité a ralenti en février.
Février reste sur le podium des mois où le nombre de candidatures est le plus élevé depuis le début de l’année 2022, soit une hausse de 26 % par rapport à janvier de cette même année.
A l’inverse, les recrutements sont en baisse de 7 % sur cette même période.
Parmi les candidats, l’équilibre en termes de parité s’est à nouveau modifié en février : après une baisse des candidatures féminines en décembre 2022 et janvier 2023, l’équilibre s’est rétabli en février, les femmes représentant à nouveau près de 50 % du vivier de talents.
De manière globale, le nombre de candidatures féminines (49 %) est en augmentation, avec une diminution du nombre de candidats masculins (51 %).
Les candidatures dans le secteur ont augmenté de 51 % par rapport à janvier 2022. La concurrence y est forte : à l’heure actuelle, une offre d’emploi dans la tech reçoit en moyenne 36 candidatures. C’est environ 50 % de plus que l’APO* tout secteur confondu (24) et que l’APO dans la tech au début de 2022 (24). Il y a sans doute un lien à faire avec les récents licenciements dans le secteur depuis plusieurs mois.
*APO = le nombre de candidats par ouverture
« Nous sommes encore dans une situation de pénurie de talents et cette tendance va perdurer », explique Amandine Reitz, DRH EMEA chez iCIMS. « Mais le ralentissement constaté des recrutements est également le signe que les employeurs sont plus frileux en raison de la situation économique globale. Celle-ci est scrutée par les entreprises et en particulier depuis les récentes faillites dans le secteur bancaire (Silicon Valley Bank ou le Crédit Suisse). Nous verrons si ce ralentissement se poursuit dans les prochains mois. »
