Initialement annoncé pour une mise en place progressive pour juillet 2024, ce projet a récemment été décalé, mais reste d’actualité. Les entreprises doivent donc s’appuyer sur des outils de nouvelle génération pour gérer ce projet complexe.
Dans le cadre de la nouvelle réglementation à venir, seuls les PDP (Plateforme de Dématérialisation Partenaire), PPF (Portail Public de Facturation) et organismes agréés pourront gérer le flux de factures. En ce sens, il faudra pouvoir communiquer avec ces différents environnements dans le langage approprié. Les ERP vont donc être au centre de ces processus. Ainsi, dans un premier temps, les ERP devront savoir réceptionner automatiquement les factures puis les communiquer aux PPF ou PDP.
C’est dans ce contexte que l’ERP va devenir un partenaire stratégique pour gérer ces opérations, notamment s’il y a des volumes significatifs à traiter. Il est donc important de sélectionner une solution qui pourra répondre en tout point aux dispositions à venir.
N’oublions pas non plus qu’un ERP est une brique structurante qui a vocation à être utilisée à long terme par l’entreprise. Cette dernière lors de son choix doit donc s’assurer du caractère industriel de l’offre, de l’adéquation de ses fonctionnalités par rapport à ses besoins métiers, mais également de sa capacité à échanger aisément avec les PDP et PPF.
En prenant en compte ces éléments, les entreprises pourront ainsi sereinement gérer l’ensemble de leurs opérations quotidiennes (achat, commerce, logistique, etc.), mais aussi s’appuyer sur un module finance qui pourra prendre en charge toutes les opérations liées à la facturation électronique.
La bonne nouvelle est que les entreprises vont bénéficier de plus d’un an pour bien préparer leur passage à la facturation électronique. Attention donc à bien étudier ses besoins pour faire les bons choix, et ce que cela soit pour les TPE, PME, ETI et grands comptes. Toutes les entreprises devront se conformer à la nouvelle réglementation.