XtreeE, spécialiste français de l’impression 3D hors-site grande échelle, dévoile sa nouvelle tête d’impression à destination des acteurs de la construction. Résultat de 24 mois de recherche et développement, cette tête, baptisée xHead v4.0, se veut plus ergonomique et interopérable et bénéficie de nombreuses améliorations de performances.
Ce lancement s’accompagne du perfectionnement de son offre de formation, avec la création de la « XtreeE Academy », visant à accompagner sur la durée ses clients pour une adoption facilitée de sa technologie, toujours au service d’une construction plus durable.
Fruit de près de deux ans de travaux, et fondé sur les retours de ses clients, le cœur de la technologie de la scale-up porte à la fois sur la partie hardware et software, sans pour autant changer de cap : recourir à des encres « bas carbone », réduire au maximum les quantités de matière utilisées et tirer le meilleur parti du liant cimentaire pour une baisse conséquente des émissions de CO©ü par MPa. L’approche hors-site, inhérente au projet de XtreeE, permet quant à elle de limiter les imprécisions ainsi que les déchets et nuisances sur les chantiers.
Côté matériel, la nouvelle tête d’impression, qui jouit d’une meilleure adaptabilité et interopérabilité, peut être intégrée toujours plus aisément à une diversité de bras robotisés (ABB ou Kuka notamment). Elle permet l’utilisation de différents types de mélangeurs (continus comme discontinus), ainsi que d’un large éventail de matériaux imprimables (Tector de Holcim, mortier bas carbone, argile, plâtre…).
xHead v4.0 offre, en outre, des performances d’impression accrues avec une précision d’1 mm, un débit dynamique allant jusqu’à 10 litres par minute et une vitesse pouvant atteindre les 300 mm par seconde. Concrètement, cela se traduit par la possibilité, par exemple, de produire des poteaux en moins de 20 minutes et les murs d’une maison de 100 m² en une journée (en 2x8).
Côté logiciel, XtreeE a revu ses interfaces, de la conception à la production, pour proposer une solution logicielle mettant l’accent sur l’ergonomie et la simplicité d’utilisation. Le processus de nettoyage a par ailleurs été revu, pour une utilisation simplifiée au quotidien. L’entreprise réaffirme ainsi sa volonté rendre sa technologie la plus accessible possible, avec une solution clé en main.
Toujours dans cette perspective, l’entreprise lance par la même occasion sa « XtreeE Academy », son offre de formation mise à jour, avec pour objectif d’accompagner, à court ou à long terme et de manière dynamique (formation à la modélisation paramétrique ou à l’exploitation de systèmes d’impression 3D robotisés, par exemple) les acteurs de la construction à l’utilisation de sa technologie. Un outil qui a déjà fait ses preuves auprès d’acteurs majeurs du BTP tels que Spie batignolles.
Enfin, la « XtreeE Library », catalogue réunissant des produits certifiés et de nombreux outils numériques d’assistance, s’étoffe en composants pour faciliter la conception architecturale et la réalisation de pièces en impression 3D. Elle permet de lier la communauté des concepteurs, architectes, designers et ingénieurs (AEC), aux fabricants et constructeurs, aux quatre coins du monde.
Et pour cause, ce début d’année 2024 a aussi été marqué par la vente de deux nouveaux systèmes d’impression 3D, en Allemagne au sein de L’Université technique de Mittelhessen, puis aux États-Unis au National Institute of Standards and Technology (NIST).
« Nous sommes extrêmement fiers de ces dernières installations : l’Allemagne et les États-Unis sont deux pays à la pointe en matière d’impression 3D pour la construction. Il s’agit de notre première installation Outre-Rhin et de notre quatrième Outre-Atlantique, mais pas des moindres : remporter cet appel d’offre du gouvernement américain témoigne de l’excellence technique de notre solution française », souligne Dominique Corvez, CEO de XtreeE.
Portant désormais à 17 le nombre de systèmes installés à travers le monde, ces déploiements majeurs s’inscrivent pleinement dans la feuille de route de XtreeE et soutiennent son objectif de structurer un réseau de plus de 50 unités d’ici fin 2025.