A l’heure où les décideurs publics et économiques cherchent de nouveaux leviers pour dynamiser l’économie nationale et relancer la croissance, l’AEPI, agence de développement économique de l’Isère, partage les facteurs clés du département de l’Isère qui explique sa relativement faible hausse du nombre de demandeurs d’emploi et sa force d’attractivité.
Les chiffres parlent d’eux mêmes
Le département de l’Isère a connu une moindre augmentation des demandeurs d’emploi en 2013 (+0,2%) comparé à la progression notée au niveau régional (+0,6% en Rhône Alpes) et au niveau national (+5,7%).
Quant aux implantations d’entreprises, pas moins de 21 entreprises accompagnées par l’AEPI dont Salesforce (centre européen de R&D), Alstom Hydro (regroupement de la R&D et déplacement de son siège social de la région parisienne vers Grenoble), Mapper Lithography ou encore Concorde Textile et Seberg Signalétique ont choisi d’ouvrir un site en Isère en 2013, avec à la clé plus de 600 créations d’emplois dans les 3 ans à venir.
Une industrie toujours forte et diversifiée
L’Isère qui compte plus d’1 million d’habitants pour 500 000 emplois a tout d’abord su préserver ses emplois industriels, ces derniers pesant encore 16% de l’emploi (contre 12% au niveau national).
L’économie locale compte en effet plusieurs entreprises multinationales de renom comme STMicroelectronics, A.Raymond, Poma, Schneider Electrics, Caterpillar, BD, Capgemini/Sogeti, Soitec, Tecumseh ou encore Calor, Rossignol et Teisseire.
Véritable moteur de l’économie, ces entreprises sont représentatives de la diversité des filières industrielles présentes dans le département : micro-électronique, transformation des matériaux, numérique-logiciel, énergie, ingénierie-conseil, commerce de gros, logistique-transport, chimie, plasturgie, pharmacie, etc.
Des atouts et compétences qui maintiennent un dynamisme économique
Autre force de Grenoble – Isère : la variété et la complémentarité de ses compétences.
La population est majoritairement jeune, active et diplômée : 33% de la population a moins de 25 ans (31% en France), 29% des plus de 15 ans ont un diplôme supérieur à Bac+2 (25% en France).
1 Grenoblois sur 5 est étudiant, soit 61 300 étudiants en Isère, dont 42% dans des filières scientifiques. Et l’université de Grenoble-Alpes affiche la plus forte part d’étudiants étrangers en France (10,6%)
Le territoire affiche également la plus forte densité d’emplois en recherche privée et publique de France selon l’INSEE avec 25 000 actifs, de grands instruments internationaux (ESRF, ILL, EMBL, IRAM, EMLF), des laboratoires de renommée mondiale (Cea-Leti, Tima-A, LIG, IBS, etc.) et les centres de R&D d’entreprises privées de renom (STMicroelectronics, Schneider Electrics, Lafarge, Orange L@bs, Bull, Air Liquide, Oracle, BD, bioMérieux, Xerox ou encore Ahlstrom).
Une terre d’investissements
Enfin, le territoire fait l’objet de grands projets qui concourent à sa dynamique.
Le campus mondial d’innovation GIANT représente un investissement de 1,2 milliards d’euros d’investissements jusqu’en 2015 pour répondre aux grands enjeux de l’énergie (GreEN-ER), de la santé (Nanobio, Clinatec) et des technologies de la communication (MINATEC).
Dans le domaine des projets de recherche à portée internationale, Nano 2017 bénéficie d’un investissement de 3,5 milliards d’euros destiné à réaliser d’ici 2017 un nouveau saut technologique dans la maîtrise et la diffusion des applications de la nanoélectronique.
Des atouts reconnus qui porte la réputation du territoire à l’international
Ces données ont contribué à sa reconnaissance par des organismes internationaux comme une terre d’innovation : Forbes en juillet 2013 distinguait Grenoble comme la 5ème ville la plus inventive au monde ; en mars 2014 ce sont FDI Intelligence qui l’a positionnée au 17ème rang du top 25 des villes du futur, puis la Commission Européenne qui l’a nominée parmi les 3 finalistes du prix de la capitale européenne de l’innovation.
« L’attractivité du département, reconnue dans les classements internationaux, est un facteur clé du dynamisme économique qui caractérise notre territoire. Elle s’exprimera à nouveau au cours des prochains mois via la tenue de grands rendez-vous sectoriels à Grenoble dont le Forum 4i qui réunira le 22 mai les investisseurs étrangers sur le thème de la Silver Economie, ou encore Semicon Europa, le congrès européen du domaine de la microélectronique en octobre prochain. S’ajoute à cela la candidature de la métropole grenobloise à la labellisation “métropole French Tech” : mobilisant l’ensemble de l’écosystème du logiciel, elle concourt à encore plus de rayonnement de l’Isère à l’international en tant que région clé de l’innovation dans le monde », commente Joëlle Seux, Directeur général de l’AEPI.
Site web : www.grenoble-isere.com